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Projets de recherche
Titre du projet | Unité de liaison pour la recherche internationale sur le conseil scientifique
Membres impliqués :
Christian Dagenais
Mathieu Ouimet
Maman Joyce Dogba
Durée du projet | 2024-2025
La recherche sur le conseil scientifique (CS) fait face à deux grands enjeux. D’un côté, les organisations qui pourraient bénéficier des résultats de ces travaux ont rarement les capacités internes (temps, ressources humaines spécialisées) pour influencer les questions de recherche, pour demeurer informées des avancées du domaine et pour évaluer la fiabilité et la généralisation des conclusions.
De l’autre côté, c’est-à-dire celui des équipes qui réalisent la recherche sur le conseil scientifique, l’accès aux milieux où se pratique le CS est difficile : les taux de participation aux sondages sont bas et les organisations démontrent une faible ouverture à recevoir des équipes de recherche pour étudier leurs dynamiques internes. Par conséquent, la recherche sur le conseil scientifique progresse moins rapidement qu’on peut l’espérer.
Ce projet vise à structurer l'Unité de liaison pour la recherche internationale sur le conseil scientifique (ULRICS). Le projet est conçu pour répondre à une question importante dans le monde de la science sur le conseil scientifique : comment peut-on organiser une unité de liaison pour favoriser un maillage efficace entre les milieux de pratique et les spécialistes de la recherche sur le conseil scientifique ?
Titre du projet | Préimplantation et implantation d’un programme de prévention de l’agression sexuelle pour les étudiantes en milieu universitaire : Les milieux sont-ils prêts et le programme est-il efficace lorsque plusieurs facteurs de risque sont présents?
Membres impliqués :
Isabelle Daigneault
Christian Dagenais
Durée du projet | 2019-2026
L'agression sexuelle des femmes adultes au Canada en 2009 a entraîné des coûts de plus de 4,8 milliards en frais médicaux et autres coûts associés. Si rien ne change, 1 femme sur 4 sera agressée sexuellement, ou vivra une tentative d'agression, durant ses études universitaires. Ces expériences ont des conséquences négatives immédiates et à long terme sur la santé mentale et physique. Une équipe de chercheurs canadiens a mis au point un programme visant à diminuer le risque de subir une agression sexuelle pour les étudiantes universitaires, que l'on nomme EAAA. Le programme a démontré son efficacité et permet de réduire l'agression sexuelle de 46% et les tentatives d'agression sexuelle de 63% pour les femmes l'ayant reçu en comparaison à celles ne l'ayant pas reçu. La recherche proposée constitue la prochaine étape logique qui permettra de déterminer si les milieux universitaires sont prêts à l'offrir et à vérifier s'il est efficace lorsqu'offert en milieu naturel et auprès de toutes les étudiantes, même celles présentant des niveaux de risque de subir de la violence sexuelle qui sont plus élevés que la moyenne. La formation et la supervision sera transférée aux professionnels des campus universitaires, qui offriront ensuite le programme EAAA à leurs étudiantes. Les professionnels et les étudiantes participeront à la recherche visant à identifier les conditions nécessaires à son implantation et à examiner l'efficacité du programme dans ce contexte, notamment s'il demeure efficace en présence de plusieurs facteurs de risque de violence sexuelle (handicap, maltraitance durant l'enfance, minorité de genre et sexuelle, etc.). En plus d'être diffusés à d'autres chercheurs par des conférences et publications, les résultats seront partagés avec divers intervenants en prévention de la violence sexuelle, étudiants et décideurs des milieux impliqués dans un atelier délibératif qui permettra de déterminer les conditions d'implantation du programme dans d'autres universités.
Titre du projet | Évaluation de la mise en œuvre et des retombées de l’Observatoire en santé mentale étudiante en enseignement supérieur
Membres impliqués :
Saliha Ziam
Julie Lane
Esther McSween-Cadieux
Durée du projet | 2023-2024
L’objectif principal de ce projet est d’évaluer le développement, la mise en œuvre et les retombées de l’Observatoire sur le bien-être et la santé mentale étudiante en enseignement supérieur (OSMÉES). Ce projet permettra de soutenir le déploiement de l’OSMÉES qui se décrit comme une infrastructure de mobilisation connaissances et de documenter le caractère innovant de sa structure ainsi que l’atteinte de ses quatre grands objectifs. Plus précisément, la subvention de démarrage demandée vise à :
1) Compléter la revue de la littérature et démarrer l’évaluation du développement de l’OSMÉES.
2) Élaborer le protocole complet pour l’évaluation de la mise en œuvre et des retombées de l’OSMÉES afin de soumettre une demande de subvention auprès d’un organisme subventionnaire externe en lien avec ces étapes d’évaluation.
Titre du projet | Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur : pour des connaissances au service de l’action
Membres impliqués :
Julie Lane
Saliha Ziam
Catherine Tardif
Christian Dagenais
Isabelle Daigneault
Martin Drapeau
Jean-Sébastien Fallu
Esther McSween-Cadieux
Catherine Roy-Boulanger
Durée du projet | 2023-2027
Quels sont les objectifs de l'Observatoire?
Nous chercherons à atteindre quatre objectifs principaux :
- développer des connaissances scientifiques par des recherches et une enquête sur la santé mentale étudiante et les pratiques prometteuses en santé mentale;
- contribuer à la formation et à la mobilisation des personnes étudiantes en lien avec la santé mentale;
- effectuer une vigie et une veille des pratiques prometteuses en promotion, sensibilisation, prévention et intervention en santé mentale;
- favoriser le transfert des connaissances par la mise en place de plusieurs activités pour accompagner ce vaste changement de culture.
Cet Observatoire sera une infrastructure de recherche et une infrastructure de transfert des connaissances afin d’accélérer le processus de transfert des connaissances.
Titre du projet | Adaptation et mise en oeuvre du parcours de formation Mots d'enfants pour la prévention des troubles du langage chez les enfants d'âge préscolaire
Membres impliqués :
Saralou Beaudry-Vigneux
Christian Dagenais
Durée du projet | 2022-2024
L’enjeu d’accessibilité aux services d’orthophonie, l’importance d'agir de manière préventive et la nécessité d’outiller davantage les intervenants de première ligne et les familles, ont incité deux mères, l’une ingénieure et l’autre une orthophoniste du milieu de la santé, à fonder l’entreprise sociale API-Enfance et à créer Mots d’enfants, un parcours de formation numérique pour la prévention des troubles du langage chez les enfants d’âge préscolaire. L’objectif principal de l’évaluation vise à déterminer si ce parcours de formation, initialement conçu pour répondre aux besoins des enfants en protection de la jeunesse, peut être étendu à d’autres clientèles.
Titre du projet | La réduction des méfaits auprès des jeunes en difficulté
Membres impliqués :
Jean-Sébastien Fallu
Roula Haddad
Christian Dagenais
Durée du projet | 2022-2025
En dépit de sa pertinence et de son efficacité avérée, la réduction des méfaits est souvent peu acceptée, mal comprise et mal appliquée par les structures, les professionnels et les intervenants. Ce projet vise à 1) recenser les interventions et stratégies efficaces de réduction des méfaits du cannabis et les barrières au changement de pratique des intervenants; 2) évaluer l’acceptabilité et identifier les facilitateurs et les obstacles perçus, par les intervenants œuvrant auprès des jeunes en difficulté, à l’adoption de la réduction des méfaits du cannabis dans leur pratique; 3) élaborer et évaluer des outils et stratégies de transfert de la réduction des méfaits du cannabis auprès de ces intervenants.
Titre du projet | Prévenir les troubles anxieux des élèves du préscolaire au secondaire par l’adaptation, l’évaluation et la mise à l’échelle du programme HORS-PISTE
Membres impliqués :
Julie Lane
Christian Dagenais
Esther Mc Sween-Cadieux
Saliha Ziam
Martin Drapeau
Durée du projet | 2022-2026
Le programme HORS-PISTE a été initié par le Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale et coconstruit par plusieurs acteurs des milieux scolaires, du réseau de la santé et des services sociaux et des milieux universitaires. Par le développement des compétences psychosociales et l’établissement d’un milieu sain et bienveillant, ce programme basé sur les données probantes vise la prévention des troubles anxieux et autres troubles d’adaptation, du préscolaire au secondaire. Basé sur une approche globale, ce programme s’adresse à la fois aux élèves, à leurs parents et aux différents membres de l’équipe-école. Ce projet vise à finaliser l'élaboration et l'adaptation du programme HORS-PISTE, à poursuivre sa mise en œuvre et sa mise à l'échelle et à poursuivre son l'évaluation.
Titre du projet | Détection automatique des besoins d'adaptation des interventions à distance en santé mentale
Membres impliqués :
Marc-Olivier Schüle
Renée Proulx
Christian Dagenais
Durée du projet | 2022-2024
Synerpsy est une plateforme technologique de télépratique en santé mentale disponible pour tous depuis 2020 en réponse à la pandémie de Covid-19. Le projet « Détection automatique des besoins d’adaptation des interventions à distance en santé mentale » a 4 objectifs principaux : 1) Adaptation de la base de donnée de Synerpsy afin de créer une base commune et standardisée d’outils et de suivis utilisables par les partenaires; 2) Apporter à la plateforme Synerpsy les ajustements nécessaires au développement, à l’appropriation et à l’implantation de cette plateforme dans le milieu de la santé mentale ; 3) Développer un algorithme de détection des personnes nécessitant une modification dans l’intensité de l’intervention; 4) Assurer la diffusion des connaissances acquises dans d'autres milieux de pratique.
Titre du projet | Favoriser la persévérance et la réussite scolaires par un environnement socioéducatif sain : une recherche-action mobilisant des actrices de changement en matière d'enseignement durable
Membres impliqués :
Geneviève Carpentier
Christian Dagenais
Catherine Tardif
Durée du projet | 2022-2024
Ce projet vise à accompagner une équipe interprofessionnelle d’actrices de changement en matière d’enseignement durable afin de bonifier et de développer des pratiques enseignantes qui favorisent une saine gestion de classe et une perception positive, par leurs élèves, de leur classe comme environnement socioéducatif. Cette recherche-action est issue des besoins exprimés par le milieu de pratique et tend vers une approche collaborative, impliquant différentes catégories de professionnels, dont plusieurs enseignantes d’une même école. Ce projet vise à bonifier les pratiques éducatives qui facilitent la gestion de classe, à favoriser un environnement socioéducatif sain et à harmoniser les pratiques pour faciliter les transitions entre les années scolaires. Tout cela afin d’améliorer la persévérance et la réussite scolaire des élèves.
Titre du projet | CourtISS - Courtage en connaissances en faveur de la réduction des inégalités sociales de santé en Ile-de-France
Membres impliqués :
Valéry Ridde
Christian Dagenais
Amandine Fillol
Durée du projet | 2022-2024
La pandémie de COVID-19 et l’exacerbation des inégalités sociales de santé (ISS) en France, notamment en Île-de-France, confirment toute la pertinence de la loi de programmation de la recherche de 2020 et la feuille de route qui en a suivi concernant l’urgence de renforcer le lien entre le monde de la science et celui de la société. Les interactions entre ces deux mondes ne sont ni évidentes, ni automatiques. La prise de décision pour changer les pratiques à partir des résultats d’une recherche est difficile à mettre en œuvre. Mais la science de l’utilisation de la science en plein essor permet de proposer une intervention innovante : le courtage en connaissances où une personne/organisation dispose d’une fonction de médiation entre le monde de la recherche et celui de l’action pour soutenir les prises de décision sur la base de connaissances scientifiques. Si la médiation, notamment dans le domaine de la culture, n’est pas nouvelle en France, rares sont encore les expériences étudiées de courtages en connaissances dans le domaine de la santé. Il est donc essentiel de tester une telle modalité de médiation afin de disposer de données probantes dans le contexte français. C’est l’ambition de cette recherche-action réalisée au sein de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France (ARS-IdF), dans le contexte de son engagement en faveur de la lutte contre les ISS. Ce projet s’inscrit dans la continuité de nos travaux d’actions et de recherches respectifs et il a été co-construit pour répondre à cet appel. L’objectif de la recherche-action est de tester une intervention de courtage en connaissances afin d’améliorer la prise en compte des connaissances scientifiques pour que l’ARS-IdF et ses partenaires puissent mieux agir en faveur de la réduction des ISS. Une évaluation qualitative sera organisée tout au long de la recherche-action afin d’en tirer des leçons et des activités de transfert des connaissances pour favoriser l’utilisation des résultats.
Titre du projet | Développement et validation d'un cadre de référence pour l'évaluation des stratégies de mobilisation des connaissances dans le domaine social
Membres impliqués :
Saliha Ziam
Christian Dagenais
Emmanuelle Jean
Julie Lane
Mathieu-Joël Gervais
Valéry Ridde
Esther Mc Sween-Cadieux
Karine Souffez
Durée du projet | 2021-2024
On sait aujourd’hui que les connaissances issues de la recherche ont le potentiel d’éclairer, d’orienter ou d’améliorer les pratiques, les décisions et les politiques publiques et ce, afin de produire des impacts bénéfiques pour les populations. Cependant, les études montrent qu’elles sont encore trop peu considérées et utilisées. Pour favoriser le processus allant de la recherche à l’action, bon nombre d’organisations du savoir tels que les organismes subventionnaires, les gouvernements et organisations publiques, les universités ou encore les autorités de santé misent sur la mobilisation des connaissances (MC). Cependant, elles sont de plus en plus appelées à démontrer l’impact de la MC et la différence qu’elles font au moyen des connaissances qu’elles produisent ou utilisent. Toutefois, l’évaluation des retombées des stratégies de MC représente un véritable défi et est complexifiée par la quasi-absence d’outils d’évaluation et d’indicateurs validés qui permettraient aux milieux d’apprécier les impacts de leurs initiatives en MC.
Le présent projet vise à répondre à cet important enjeu. En misant sur une approche collaborative de co-construction avec les acteurs clés en MC au Québec et au Canada, ce projet permettra de concevoir et valider un cadre de référence intégrateur et opérationnel pour l’évaluation des stratégies de MC dans le domaine social. Il sera utile pour toutes les organisations du savoir devant ou voulant démontrer les retombées de la MC.
Titre du projet | Use of infographics as a health-related knowledge translation tool
Membres impliqués :
Esther McSween-Cadieux
Catherine Chabot
Amandine Fillol
Christian Dagenais
Aurélie Hot
Durée du projet | 2020 - 2024
Les efforts visant à combler l’écart entre la théorie et la pratique ont ouvert la voie au développement du domaine du transfert des connaissances (TC). La recherche sur le TC vise à comprendre comment l’utilisation des données probantes peut être favorisée par différentes activités. Pour les activités de diffusion, les infographies gagnent en popularité en tant qu’outil prometteur de TC pour atteindre de multiples utilisateurs de la recherche en santé (p. ex., les praticiens de la santé, les patients et les familles, les décideurs). Cependant, à notre connaissance, aucune étude n’a encore cartographié les données probantes sur cet outil en utilisant une méthode systématique. Cet examen de la portée explorera les données probantes disponibles sur l’utilisation des infographies et leur efficacité à améliorer l’adoption des résultats de la recherche (p. ex., sensibiliser, influencer les attitudes, accroître les connaissances, éclairer la pratique et changer les comportements).
Titre du projet | Projet d’implantation et d’évaluation de MOOCs en transfert de connaissances dans plusieurs pays francophones
Membres impliqués :
Christian Dagenais
Valéry Ridde
Esther McSween-Cadieux
Aurélie Hot
Durée du projet | 2019 - 2024
Grâce au soutien financier et technopédagogique du Centre de pédagogie universitaire (CPU) de l’Université de Montréal, deux MOOCs « cours en ligne ouvert et massif » ont été élaborés afin de développer les compétences en TC.
Bien que plusieurs considèrent la formation en ligne comme une solution avantageuse, on sait que le principal défi à relever porte sur l'achèvement des MOOCs. Et ce défi est encore plus grand dans les pays en développement. Davantage d’études sont nécessaires pour évaluer les effets de différentes modalités de participation aux MOOCs sur l'achèvement, les apprentissages et la rétention des apprenants.
Ainsi, le présent projet vise à étudier l’efficacité relative de deux modes de participation à deux MOOCs conçus pour améliorer à la fois la capacité des chercheurs à communiquer leurs résultats et celles des utilisateurs pour les mettre en pratique. Les deux stratégies pédagogiques prévues sont 1) celles qui favorisent les interactions avec le formateur et 3) celles qui favorisent l’autorégulation des apprenants.
projets cours
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